Le 16 juillet 2013, la Fondation Vincent Graves Greene a annoncé la découverte d’une nouvelle rareté du Canada-la « Grande Reine » à 2¢ sur papier vergé (Scott #32). Les philatélistes croyaient qu’il n’y avait que deux exemplaires existants de ce timbre rare, mais maintenant c’est officiel! Il y en a trois!
Selon la Fondation VGG: « Le timbre qui nous a été remis avait été acheté par un collectionneur au début de l’année 2013. Le timbre en question était dans un livre de vente pour collectionneurs. Le prix de vente était très modeste (probablement 5 $). À première vue, c’était tout simplement un timbre avec une oblitération de la ville de Hamilton avec quelques plis et une déchirure. L’acheteur vérifiait ses timbres « Grande Reine » pour des filigranes. Le collectionneur qui nous a remis le timbre est connu par un membre de notre comité d’experts. L’acheteur croit qu’il n’était pas la première personne à voir le timbre dans le livre de vente. »
Il se peut que seulement quelques centaines d’exemplaires de la « Grande Reine » à 2¢ aient été imprimés sur du papier vergé, et cela par erreur, puisque toutes les autres exemplaires de ce timbre sont sur papier vélin. De ces quelques centaines de timbres potentiellement rares, le tout premier a seulement été remarqué en 1925. Aujourd’hui, une « Grande Reine » rare se retrouve dans la collection d’un Américain et une deuxième est dans la collection de Ron Brigham (un entrepreneur canadien qui espère vendre sa copie pour $1 million!).
La Fondation VGG a scrupuleusement examiné au moins une douzaine des caractéristiques marquantes de ce timbre, incluant ses mesures, l’épaisseur et la texture du papier, la couleur et les dentelures. Par contre, ce qui primait d’abord c’était de démontrer que le timbre était vraiment un spécimen authentique sur papier vergé et non une contrefaçon (le papier vergé peut être faussé en collant une mince couche de papier vergé sur le devant et l’endos d’un timbre). Une caractéristique du papier vergé: lorsque le timbre est trempé dans l’eau, les côtés du timbre vont s’enrouler et ensuite s’aplatir au fur et à mesure que l’eau est absorbée. Le timbre en question a-t-il exhibé cette caractéristique? Oui! En plus d’autres preuves convaincantes, la Fondation a déterminé que le timbre était une authentique « Grande Reine » sur du papier vergé verticalement.
Nous aurons donc à attendre pour voir si l’une de ces trois raretés sera un jour mise en encan. Qui sait si nous n’aurions pas à ajouter cette rareté du Canada à notre Palmarès des 5 timbres les plus précieux au monde!
Bonjour,
J’ai toujours pensé que depuis longtemps, les timbres rares se trouvaient uniquement chez les « grands collectionneurs ». Je suis heureux que non.
Maintenant, si j’avais acheté ce timbre, c’était impossible pour moi d’en déterminer la rareté.
Avez-vous quelques « trucs » pour examiner un timbre avant de l’envoyer à un expert car on ne peut pas posséder tous les catalogues philatéliques.
Cordialement
Patjoa