Une façon très populaire de collectionner les timbres est à l’unité. Cependant, plusieurs collectionneurs aiment également collectionner les timbres en blocs. Bien agencés dans un album, ces blocs rendent une collection très attrayante et peuvent même considérablement augmenter sa valeur. Il existe différentes sortes de blocs de timbres et cet article est destiné à vous aider à comprendre quelle est la différence entre un bloc régulier, un bloc de coin (aussi appelé bloc de planche) et un bloc d’inscription.
Premièrement, quelle est la définition d’un bloc de timbres régulier? Simplement, c’est un groupe de timbres qui a été séparé d’une feuille de presse. Ces timbres– habituellement quatre–sont encore attachés ensemble par leurs dentelures et forment un bloc composé de deux rangées de timbres (deux timbres par hauteur et deux timbres par longueur). Le bloc peut avoir une forme carrée ou rectangulaire; tout dépend de la taille des timbres concernés. Tel que mentionné précédemment, la composition la plus commune pour un bloc est quatre timbres, mais il existe également des blocs de 6 ou 8 timbres.
Un bloc de timbres peut être composé de quatre timbres identiques ou bien quatre timbres se-tenant faisant partie d’une série émis par Postes Canada (voir image). Ces blocs se-tenants sont très populaires et sont généralement classés et identifiés dans le Catalogue Unitrade spécialisé de timbres du Canada par leur propre numéro.
Quelle est donc la définition d’un bloc de coin (bloc de planche)? C’est un bloc de timbres qui possède encore une lisière sur deux bords. Par conséquent, le seul moyen d’obtenir un bloc de coin est de séparer un groupe de timbres de chaque coin de la feuille de presse; il y a donc seulement quatre blocs de coin par feuille. Un bloc de coin peut être composé de quatre timbres identiques ou bien des timbres se-tenant appartenant à une série.
Également, les lisières du bloc portent diverses inscriptions: généralement le numéro de la planche d’imprimerie, le nom de l’imprimeur et parfois le numéro de commande.
À proprement parler, le terme « bloc de coin » s’applique uniquement aux blocs composés de timbres imprimés à partir de planches de presse gravées qui étaient numérotées. Ces numéros de série facilitaient le travail du contrôleur de qualité. Si jamais l’imprimeur discernait qu’une feuille de timbres avait été mal imprimée, il pouvait facilement repérer la planche défectueuse en comparant le numéro de série sur la feuille avec celui sur la planche. C’est ce numéro qui est souvent retrouvé sur la lisière d’un bloc de coin.
Toutefois, à partir des années soixante, la lithographie est devenue la méthode d’impression de choix. Une presse lithographique n’emploie pas de planches gravées; il n’y avait donc plus de numéros de planches inscrits sur les feuilles de presse. Par contre, sur les lisières on pouvait encore retrouver des inscriptions détaillant le nom de l’imprimeur et le nom du graphiste. Puisqu’il n’y a pas de numéros de planches, on ne peut pas vraiment appeler ces blocs des « blocs de planches », ils sont plutôt des blocs d’inscription, mais, en règle générale, ils sont tous des blocs de coin et les deux termes sont interchangeables.
Notre prochain article discutera des mérites d’une collection de blocs de coin.
J’aimerais savoir s’il y a une différence dans la valeur, en ce qui concerne le coin supérieur, inférieur, droit ou gauche car je débute dans le domaine.
Merci
Caroline
Il n’y a pas de différence dans la valeur pour un coin particulier.