Femmes canadiennes célèbres sur timbres Partie 2:1993-2000

Plusieurs femmes canadiennes remarquables ont été commémorées sur des timbres du Canada. Elles ont reçu cette distinction importante due à leurs nombreuses réussites et efforts soutenus pour augmenter les droits de la femme. Voici la Partie 2 de cette série d’articles dédiés aux femmes canadiennes célèbres sur timbres du Canada.

 

Adelaide Hoodless
Adelaide Hoodless

Adélaïde Hoodless

 

Adélaïde Hoodless (1858-1910) est née dans l’Ouest canadien où elle grandit et travailla à la ferme de la famille. Tristement, son père est décédé lorsqu’elle était encore bébé. Sa mère a mis de vigoureux efforts pour nourrir la famille et entretenir la ferme. Adélaïde a connu une vie plus aisée après son mariage, mais elle a vite connu un chagrin déchirant lors de la mort subite de son fils nouveau-né. Les médecins ont conclu que son décès était dû à l’ingestion de lait contaminé. Adélaïde choisit donc de faire tout son possible pour fournir aux femmes et aux mères, l’instruction et les habiletés nécessaires pour prendre soin de leurs enfants et leurs maisonnées. Elle a aussi fondé le premier Institut féminin, la YWCA du Canada et les Infirmières de l’ordre de Victoria (VON). En plus, elle a mis en place un programme dans les écoles pour enseigner les travaux domestiques aux filles (croyant que le meilleur travail pour les femmes était au foyer !). Adélaïde Hoodless est décédée soudainement à Toronto, pendant qu’elle prononçait un discours à un collège.

 

 

Marie Joséphine Gérin-Lajoie
Marie Joséphine Gérin-Lajoie

Marie-Joséphine Gérin-Lajoie

 

Marie-Joséphine Gérin-Lajoie (1890-1971) était la fille de Marie Lacoste Gérin-Lajoie — féministe québécoise et partisane du droit de vote des femmes. Sa fille, Marie-Joséphine, a été une des premières femmes au Québec à recevoir un baccalauréat en arts en 1911. Par la suite, elle a fondé « Les sœurs Notre-Dame-du-Bon-Conseil », une communauté religieuse qui a travaillé pour améliorer le sort des femmes du Québec. Entre autres, les sœurs éduquaient les femmes venants de communautés appauvries, celles qui travaillaient comme domestiques et les immigrantes nouvellement arrivées au pays.

 

 

Pitseolak Ashoona
Pitseolak Ashoona

Pitseolak Ashoona

 

Pitseolak Ashoona (1904-1983) est née et a grandi aux Territoires Nord-Ouest, bénéficiant d’une enfance inuit « traditionnelle ». À l’âge de 18 ans, elle épousa Ashoona, un chasseur. Ensemble, ils eurent 17 enfants. Par contre, tous, sauf 5, sont décédés en bas âge. Ashoona lui-même est décédé à l’âge de 40 ans, la laissant avec le défit de subvenir aux besoins de sa petite famille toute seule. Possédant un grand talent artistique, elle a fini par gagner sa vie en tant que peintre. Ses tableaux renommés dépeignent le mode de vie traditionnel des Inuits avant l’ingérence du gouvernement dans leurs affaires. Avec son pinceau, elle aimait aussi rendre vie aux innombrables légendes et mythologies inuit. Pitseolak a été élue Membre de l’ordre du Canada en 1977.

 

 

Helen Kinnear
Helen Kinnear

Helen Alice Kinnear

 

Helen Alice Kinnear (1894-1970) était une femme canadienne possédant une carrière distinguée en droits. En tant qu’avocate, elle a connu plusieurs réussites. Sa carrière a débuté en 1920 et elle fut la première avocate à plaider une cause devant la Cour suprême du Canada, ainsi que la première femme à être nommée conseil du Roi (autrefois, un statut spécial nommé par la couronne). Helen Kinnear a aussi été la première femme à être nommée juge pour la cour fédérale du Canada.

 

 

Jeanne Sauvé
Jeanne Sauvé

Jeanne Sauvé

 

Jeanne Sauvé (1922-1993) est née en Saskatchewan. Adulte, elle poursuivit ses études au Canada et à Paris. Lors de son retour à son pays natal, elle fut embauchée comme journaliste pour la CBC (Société Radio-Canada anglophone). Elle s’est lancée dans la politique canadienne et fut élue présidente de la Chambre des communes du Canada. Elle y est restée jusqu’en 1984, lorsqu’elle reçut la nomination pour être la première Gouverneure générale féminine du pays. Elle a employé ses nombreux talents dans son nouveau rôle pour renforcer l’unité nationale et promouvoir des causes visant à aider la jeunesse canadienne. À sa retraite, Jeanne Sauvé a établi une société de bienfaisance pour les jeunes. Parmi ses nombreux titres figure « Compagne de l’ordre du Canada ».

 

 

Mary Travers
Mary Travers

Mary Travers (« La Bolduc »)

 

Mary Travers (1894-1941) était une chansonnière et musicienne québécoise surnommée « La Bolduc ». Dès son plus jeune âge, elle apprend à jouer des « reels » traditionnels sur le violon, ainsi que d’autres chansons québécoises. Son style passionné entraînait plusieurs et plaisait beaucoup à son public. Jeune adolescente, elle a dû quitter la maison familiale pour travailler dans la ville de Montréal afin d’aider sa famille financièrement. Mais la situation économique était difficile et le salaire moyen des travailleurs était minable, ainsi que leurs conditions de travail. Elle a épousé Édouard Bolduc et avec le temps la pauvreté les a obligés à se compter sur les talents musicaux de Mary pour gagner leur pain. Ses chansons pleines d’esprit et parfois insolentes, qui parlaient de la vie quotidienne et de lutte à la pauvreté ont su conquérir le cœur des gens. La troupe de Mary a gagné en popularité et fait des tournées partout au Québec, ainsi qu’à la Nouvelle-Angleterre. En 1937, la découverte d’une tumeur cancéreuse a considérablement ralenti sa carrière et, en 1941, la lumière qui était « La Bolduc » s’est éteinte.

 

 

Ethel Catherwood
Ethel Catherwood

Ethel Catherwood

 

Ethel Catherwood (1908-1987) est née aux États-Unis, mais à grandit en Saskatchewan. Dès son adolescence, elle démontrait sa prouesse d’athlète et établissait des records dans la course et le saut de barrières. En 1928, elle a participé aux Jeux olympiques et elle devint la première athlète féminine canadienne a remporté la médaille d’or pour le saut en hauteur. En plus de gagner une médaille, elle a attiré beaucoup d’attention pour sa beauté et fut surnommée par les médias le « lis du Saskatoon ». Ethel Catherwood a été élue au Temple de la renommée des sports du Canada en 1955. Elle détient toujours le record pour une athlète féminine, gagnante de la médaille d’or, pour une épreuve d’athlétisme en solo. Elle a vécu en Californie jusqu’à sa mort en 1987.

 

 

Fanny Rosenfeld
Fanny Rosenfeld

Fanny Rosenfeld

 

Fanny « Bobbie » Rosenfeld (1905-1969) était une athlète canadienne, d’origine russe, qui a gagné la médaille d’or pour la course à relais de 4 x 100 mètres aux Jeux olympiques de 1928. Elle a été surnommée « Bobbie » en raison de sa coupe carrée (bobbed, en anglais). Fanny est considérée par plusieurs, comme la meilleure athlète féminine du Canada du début du XXe siècle. Elle excellait à nombreux sports, mais a choisi de participer en athlétisme pour les Jeux olympiques. Malgré le fait qu’elle a été obligée de mettre un terme aux compétitions athlétiques à cause de son arthrite, elle a adopté le rôle d’entraîneur. Fanny a également contribué à la chronique des sports du journal « Globe and Mail ». Elle a été élue au Temple de la renommée des sports du Canada en 1955.

 

 

Margaret Laurence
Margaret Laurence

Margaret Laurence

 

Margaret Laurence (1927-1986) est née et grandit au Manitoba. Elle est devenue une célèbre auteure canadienne. Même si elle a commencé à écrire de courtes histoires à un très jeune âge, c’est seulement après son mariage qu’elle publia sa première œuvre. Avec son mari, elle est déménagée en Afrique pour un certain temps et là, elle poursuivit son talent littéraire, publiant plusieurs romans fictifs. Lors de son retour au Canada, ses écrits ont attiré l’attention des maisons d’édition et ils ont vite publié « The Stone Angel », aujourd’hui, elle est reconnue comme un classique de la littérature canadienne. Ses romans racontent la vie de femmes à la fois ordinaires et extraordinaires. Elle a gagné plusieurs prix en tant qu’écrivaine, entre autres, deux « Prix du Gouverneur Général », en plus d’être nommée « Compagne de l’ordre du Canada ». Après que des médecins lui ont diagnostiqué un cancer, Margaret Laurence s’est suicidée en 1987.

 

 

Gabrielle Roy
Gabrielle Roy

Gabrielle Roy

 

Gabrielle Roy (1909-1983) était une auteure d’origine canadienne-française née au Manitoba. Elle a grandi au sein d’une famille qui comptait onze enfants. Pendant son enfance, la mère de Gabrielle lui racontait des histoires décrivant le mode de vie canadien-français au Québec. Rendue adulte, Gabrielle finit par s’installer au Québec et écrivit des récits fictifs détaillant la vie à Montréal du point de vue des pauvres et des moins fortunés de la société. Un de ses premiers romans, « Bonheur d’occasion », lui rapporta plusieurs prix, y compris le « Prix du Gouverneur général du Canada» en 1947. Toutes ses œuvres littéraires sont respectées pour leurs discernements et profondes compréhensions des complexités de l’existence humaine. Gabrielle Roy est considérée comme l’une des plus grandes auteures francophones du Canada et du Québec. Elle est décédée à l’âge de 74 ans.

 

 

 

Martha Black
Martha Black

Martha Black

 

Martha Black (1866-1957) est née à Chicago, mais déménagea au Yukon pour prospecter l’or. Divorcée de son premier mari, elle a élevé seule ses trois enfants. Elle était une femme entreprenante par nécessité ; pendant un temps elle gagna sa vie en gérant une scierie au Klondike, ainsi que ses concessions d’or. En 1904, elle a épousé George Black, un politicien. Lorsque son mari est tombé malade et ne pouvait plus s’occuper de son poste au gouvernement, Martha a posé sa candidature pour prendre sa place. Elle est donc devenue la deuxième femme au Canada élue à la Chambre des communes. Martha Black était une femme forte, travaillante et intrépide, qui a réussi a gagné le respect des habitants du Yukon. Toute sa vie, elle a lutté avec énergie pour préserver leurs droits et la beauté immaculée du Yukon.

 

 

Judy LaMarsh
Judy LaMarsh

Judy LaMarsh

 

Judy LaMarsh (1924-1980) a atteint la célébrité pour plusieurs raisons : auteure, journaliste, avocate, ainsi qu’animatrice de radio sur la CBC. Elle a interviewé nombreux personnages célèbres et Canadiens éminents; comme, par exemple, l’auteure Margaret Atwood. Par contre, elle est aussi bien connue pour sa carrière en politique. Elle est devenue la deuxième Canadienne à servir au sein du gouvernement fédéral en tant que ministre de la Santé et du Bien-être. En plus, elle a été élue à la Chambre des communes du Canada et fut largement responsable de la mise en marche des régimes de pension et d’assurance maladie. En 1967, elle a également participé à l’organisation des célébrations du centenaire de la confédération. Elle était aussi reconnue pour son opposition au gouvernement de Pierre Trudeau. Judy LaMarsh est décédée d’un cancer.

 

 

Phyllis Munday
Phyllis Munday

Phyllis Munday

 

Phyllis Munday (1894-1990) est née au Sri Lanka, mais son père déménagea la famille au Canada en 1901. À un très jeune âge, Phyllis est devenue adepte de l’alpinisme. Sa première ascension d’une montagne était avec les Guides du Canada. Son amour de l’alpinisme resta avec elle toute sa vie et c’est grâce à ce passe-temps qu’elle rencontra son mari, Don Munday. Ensemble, ils devinrent célèbres pour plusieurs premières ascensions et la découverte de nouveaux sommets parmi les Rocheuses canadiennes; par exemple, le mont Waddington. Phyllis (« Phyl », selon ses amis) était une alpiniste et une femme moderne à une époque où la plupart des femmes restaient à la maison pour prendre soin de leurs familles. Malgré un mode de vie peu traditionnel, ses compagnons et collègues possédaient un énorme respect pour cette femme aux nombreuses réussites en escalade. Même la naissance de son premier enfant ne pouvait pas la ralentir ; elle a escaladé une montagne avec sa petite fille âgée de onze semaines soigneusement attachée sur son dos. Phyllis est décédée à l’âge de 95 ans, ayant reçu plusieurs prix et honneurs de son vivant.

 

 

Portia White
Portia White

Portia White

 

Portia White (1911-1968) est née à Truro, Nouvelle-Écosse. Elle a commencé à chanter dans le chœur de l’église de son père lorsqu’elle était encore toute petite. Son type de voix contralto attira rapidement l’attention de producteurs et en très peu de temps elle se distingua comme chanteuse d’opéra. Une Canadienne d’origine africaine, Portia a dû lutter contre les préjugés de plusieurs à une époque où les Noirs ne possédaient pas les mêmes droits que les Blancs. Des obstacles raciaux l’ont souvent empêché de pratiquer son métier dans certains établissements et de séjourner dans certains hôtels. Son caractère indomptable lui permit de faire face à ces obstacles et a continué de chanter ; elle devint une artiste internationale et chanta pour la Reine Élizabeth II. Malheureusement, sa carrière de chanteuse fut de courte durée due à des problèmes vocaux. Par contre, après sa retraite elle donna des cours de chant et enseigna à d’autres chanteurs célèbres tels que Robert Goulet, Dinah Christie et Lorne Greene. Portia White est décédée d’un cancer à Toronto.

 

 

Barbara Frum
Barbara Frum

Barbara Frum

 

Barbara Frum (1937-1992) était une journaliste de la radio et de la télévision. Elle est devenue célèbre pour l’animation du programme « As It Happens » sur les ondes de la CBC (ce programme est toujours diffusé à la radio). Barbara passa son enfance à Niagara Falls, Ontario et décida rapidement qu’elle voulait être journaliste. L’intérêt qu’elle portait envers les autres et envers les problèmes sociaux de l’époque la rendait très efficace dans son métier et elle reçut de nombreux éloges de la part de ses collègues. Barbara était pleine de compassion lorsqu’elle interviewait les gens, mais elle pouvait aussi être très incisive. Après avoir quitté la radio pour animer « The Journal », une émission d’information et d’actualités à la télévision, Barbara interviewa de nombreuses personnes influentes. Elle a reçu plusieurs prix et honneurs pendant sa carrière ; une carrière qui fut malheureusement coupée court par sa lutte contre la leucémie. Barbara Frum est décédée en 1992.

 

 

Maude Abbott
Maude Abbott

Maude Abbott

 

Maude Abbott (1869-1940) est née au Québec et fut élevée par sa grand-mère. Elle était cousine de John Abbott, un premier Ministre du Canada. Maude était l’une des premières femmes canadiennes à recevoir un doctorat en médecine, mais elle préférait travailler comme chercheuse et enseignante. Avec le temps, Maude est devenue conservatrice du Musée de pathologie de l’Université McGill. Elle était responsable des prélèvements et l’inventaire des spécimens médical. Elle est aussi devenue une spécialiste en maladie cardiovasculaire. Maude Abbott est membre du Temple de la renommée médicale canadienne.

 

 

Dorimène Desjardins
Dorimène Desjardins

Dorimène Desjardins

 

Dorimène Desjardins (1858-1932) est née à Sorel, Québec. Elle déménagea à Lévis, pour rejoindre la famille de son oncle et poursuivre son éducation. C’est à Lévis qu’elle rencontra son futur mari, Alphonse Desjardins. Ensemble, ils fondèrent la Caisse Populaire Desjardins, une coopérative financière. Ce fut la première caisse d’épargne et groupe financier coopératif de langue française au Québec et au Canada. En tant qu’organisation, la Caisse a pu aider de nombreuses familles à acquérir une assistance financière qui aurait certainement été refusée par une grande banque. Le sens des affaires de Dorimène a contribué au bon fonctionnement de la Caisse et à l’établissement de plusieurs autres. Elle était aussi reconnue pour l’attention personnalisée qu’elle accordait aux gens qui cherchaient un prêt. Dorimène Desjardins fut l’une des premières femmes canadiennes à travailler dans le domaine financier et devint une source d’inspiration pour d’autres Canadiennes jusqu’à ce jour.

 

 

Lucille Teasdale
Lucille Teasdale

Lucille Teasdale

 

Lucille Teasdale (1929-1996) est née à Montréal, Québec. Jeune fille, elle était étudiante à une école fondée par des sœurs religieuses. Ces sœurs, l’ont grandement influencé, surtout celles qu’elle a rencontré qui revenaient de leur travail missionnaire en Chine. Plus tard, en faisant du bénévolat dans une clinique, Lucille a été frappée par la situation désespérée des pauvres et des malades. Elle a décidé de devenir médecin et de se spécialiser en chirurgie. En étudiant pour acquérir son diplôme en médecine, Lucille a travaillé au Uganda et là, elle a rencontré son futur mari, Piero Corti. Ensemble, le couple s’est établi au Uganda, bâtissant des hôpitaux et fournissant des soins médicaux aux habitants du pays à travers une guerre civile. Malheureusement, Lucille a fini par contracter le VIH dans la salle opératoire par son contact avec un soldat gravement blessé qui avait besoin d’une intervention médicale. Elle est décédée du SIDA en 1996. Sa contribution à la médecine continue jusqu’aujourd’hui par le moyen de la fondation qui porte son nom.

 

 

Pauline Vanier & Elizabeth Smellie
Pauline Vanier & Elizabeth Smellie

Pauline Vanier & Elizabeth Smellie

 

Pauline Vanier (1898-1991) et son conjoint Georges ont grandement contribué aux changements apportés aux lois régissant l’immigration au Canada au début du XXe siècle. Les Vaniers occupaient le poste de diplomates à la Société des Nations en Europe lorsque la Deuxième Guerre mondiale a éclaté. Lors de leur retour au Canada, ils ont travaillé vaillamment pour convaincre le gouvernement d’accueillir les nombreux réfugiés qui quittaient le continent européen à cause de la guerre. Les lois d’immigration de l’époque étaient si sévères que la demande d’asile de plusieurs était refusée, incluant celle de juifs qui fuyaient l’oppression des nazis. Ils ont finalement réussi à apporter des changements ; malheureusement, le conflit était maintenant terminé et c’était trop tard pour certains. George Vanier a fini par devenir Gouverneur Général du Canada avec Pauline à ses côtés, lui apportant une aide inestimable. Ensemble, ils ont soutenu plusieurs causes humanitaires jusqu’à leur mort.

Elizabeth Smellie (1884–1968) est née dans la province de l’Ontario, Canada. Elle s’est qualifiée comme infirmière aux États-Unis. Pendant la Première Guerre Mondiale, elle a travaillé dans des hôpitaux en Angleterre et a fini par devenir l’infirmière en chef d’une de celles-ci. En plus, elle est la première femme à servir comme colonel dans l’armée canadienne, précisément, en tant que Colonel dans le Corps de santé royal canadien pour les femmes. Après la guerre elle est revenue au Canada où elle a poursuivi des études supplémentaires en médecine. Elizabeth est même devenue la directrice en chef des Infirmières de l’Ordre de Victoria du Canada.

 

Hilda Marion Neatby
Hilda Marion Neatby

Hilda Marion Neatby

 

Hilda Marion Neatby (1904-1975) est née en Grande Bretagne, mais a émigré au Canada. Elle a étudié à l’Université de Saskatchewan. Elle est devenue une auteure célèbre, ainsi qu’une professeure. Elle a écrit de nombreuses œuvres détaillant l’histoire du Canada ; Hilda était parfaitement bilingue et son domaine d’expertise était la conquête des Français par les Britanniques et les conséquences de cette victoire pour la province du Québec. Elle a également enseigné l’histoire et a écrit des articles à propos du système pédagogique du Canada.

 

 

Dorothy Killam
Dorothy Killam

Dorothy Killam

 

Dorothy Killam (1899-1965) a épousé Izaak Killam, un homme d’affaires très prospère. Izaak et Dorothy ont utilisé leur argent pour encourager les études supérieures et financer des recherches scientifiques au Canada. Après la mort de son mari, Dorothy a presque doublé la fortune familiale et l’a légué à différentes universités pour financer des bourses d’études. Elle a aussi légué de l’argent pour fonder un hôpital pour les enfants à Halifax. L’estimation de la valeur de tous ces fonds fiduciaires est de plusieurs centaines de millions de dollars.

 

Rose Anna Vachon-CAN-1834c
Rose Anna Vachon

Rose-Anna Vachon

 

Rose-Anna Vachon (1878 approx-1948) et son époux, Joseph-Arcand Vachon, ont établi une boulangerie en 1923. Fermiers toute leur vie, ils ont voulu commencer une entreprise familiale qui permettrait à tous les membres de leur famille de travailler ensemble et d’habiter près l’un de l’autre. Le couple a emprunté la somme de 7000 $ pour fonder leur entreprise. Avec le temps, les enfants se sont joints au commerce et en 1924 J.-A. Vachon & Fils a vu le jour. Au départ, la boulangerie produisait seulement du pain. La décision fut prise de cesser la production de pain et de concentrer leurs efforts sur la production de petits gâteaux (j’avoue que je suis incapable de résister à leurs « Ah Caramel ! » ) La compagnie Vachon est connue pour ses gâteaux « Jos Louis » (appelé ainsi pour le boxeur américain du même nom), deux galettes de gâteau éponge au chocolat rempli de crème et recouvert de chocolat. Rose-Anna a pris sa retraite en 1945 et est décédée trois ans plus tard en 1948.

 

N’oubliez pas de revenir pour la dernière partie de notre série sur les « Femmes Célebres du Canada sur timbres ».

 

 

 

 

 


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